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L'Economie, une science évolutive, en faveur de tout citoyen.

La monnaie, un moyen de motivation et de partage,

L’apanage de tout citoyen sans exclusion.

Au diapason les cartels bancaires !

L'iniquité, la pauvreté, la corruption et la dévastation de l'environnement naturel et social ont pour origine une soif inextinguible de pouvoir et de profits, par l’intermédiaire d’une particularité indispensable au commerce, soigneusement camouflée par le cartel bancaire : la création monétaire.

La plupart des gens s'imagine que notre monnaie est créée par le gouvernement. Ce n'est plus le cas. Certes, l'État imprime une infime fraction de cette monnaie. Cela dit, les banques, par les prêts, sont les créateurs, de fait, des 9/10 de la masse monétaire en circulation. Notre monnaie nous est prêtée par les banques privées.

Une élite bancaire internationale détient le pouvoir suprême de création monétaire. Cela lui donne le contrôle - au moyen de l'argent-crédit - des destinées des entreprises, des firmes, des particuliers et des nations.

L'avènement massif de la productivité, vers 1930, sous les lois de capitalisation de l’argent et loi du marché, juxtaposées aux contraintes d’une concurrence commerciale sans concession entre producteurs (alimentation, biens, services) poussèrent les employeurs à supprimer l’élément humain dans les processus de production. Ces règles sauvages, barbares, ont abouti au chômage de masse, au transfert de son coût vers les budgets publics, privatisation des entreprises publiques encore financièrement rentables. En point d’orgue, toujours dans un souci de profits majeurs (ne pouvant être réalisés ailleurs), grâce à la productique, se développa, s’incruste l’industrie de l’armement.

Produire à tout prix, vendre tous azimuts, réaliser des bénéfices, presser au rendement même dans les services, il n’y a plus de répit. Les désordres sont de tous ordres : écologiques, psychologiques, économiques, financiers et culturels. Le Monde tourne en bourrique, chacun sent que cela ne peut durer !

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La capacité de battre monnaie sur un territoire, et donc la création de la confiance dans l'échange marchand, est le premier devoir de tout gouvernement souverain. Pourquoi le gouvernement devrait-il payer de l'intérêt à un système bancaire privé pour l'usage de sa propre monnaie, contrepartie logique de la production nationale, mais aussi pourquoi emprunterait-il alors qu’impôts et taxes lui parviennent régulièrement ?

 L'objectif des banques privées n'est pas du tout d'émettre l'argent selon les besoins de la population, mais de faire plus de profits, et d'amener gouvernements, entreprises et individus à s'endetter ; l’argent ne circulant, mal d’ailleurs, que sous forme de crédits tout azimut. Il exista d’autres systèmes économiques européens, qui mirent en exergue les traites de travail, officiellement instituées, supplantant tous les autres effets de commerce et circulaient comme une véritable monnaie. Ces traites étaient considérées comme suffisamment gagées par les commandes qui, en constituaient la contrepartie et qui n’étaient confiées qu’à des entreprises capables de les mener à bonne fin. bien moins onéreuses que les prêts qui existent actuellement. (Pourquoi la pauvreté … quand les produits abondent – Gaston Puel - Expert-comptable aux Editions Tiers-Monde, page 220 à 223).

Cette escroquerie monumentale du cartel bancaire international doit cesser. Saint-Louis, roi de France, disait :" Le premier devoir d'un roi est de frapper l'argent lorsqu'il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets". L'argent "scriptural" ou " électronique" est une excellente création. Il ne s'agit pas de les remettre en cause. Le droit régalien de l’Etat doit être récupéré. La monnaie naît sous la férule d'un organisme national, en équivalence à la valeur de l’ensemble des productions nationales, puis répartie de la plus juste des façons. Il y aura, certes, quelques disparités dans les salaires, mais jamais autant de disproportions !

Un chef d’entreprise mangerait-il dix, vingt fois plus que son plus modeste ouvrier ?

 

L'argent fut créée au départ pour faciliter les échanges commerciaux de biens et de services. Il développe aujourd'hui des effets pervers et les banquiers ont inventé l’intérêt. Or, que créent-t-ils ces damnés profiteurs ? Du coquillage à la monnaie électronique en passant par la pièce d'or, le symbole d'échange est fonction uniquement de la confiance que nous voulons bien lui accorder. Ils n’étaient, ne sont que l’équivalent de produits cultivés, élevés, transformés par la nation dans son ensemble.

La monnaie unique européenne est l'appropriation de l'émission du symbole d'échange par une caste de technocrates qui prétend détenir la vérité sur "les lois économiques". Ces lois économiques qui ne sont que la mise en forme de la vision politique des marchands. La monnaie unique européenne ne va qu'asseoir davantage la dictature des transnationales. Rappelons-nous que l’argent n’est point réparti sur l’ensemble des citoyens. Il ne circule, en très grande partie, que sous forme de prêts ! Le prêt remboursé, cette somme disparaît de la circulation monétaire, aggravant cette dernière. Le banquier engrange les intérêts !

La monnaie est le véhicule des échanges entre les hommes, elle est le moyen de paiement dont dispose la population d'un pays. L'État qui la créée lui confère cours légal et pouvoir libératoire, ce qui signifie que nous sommes obligés d'accepter la monnaie nationale en règlement d'une dette. Tant que l’émission monétaire annuelle correspond à la valeur des biens produits, cherchez l’inflation, la déflation, les crises dues aux lourds intérêts des emprunts bancaires ?

 

Quelques citations pouvant donner à réfléchir :

Comme celui qui a l'argent est toujours le maître de l'autre, le traitant se rend des­po­tique sur le prince même : il n'est pas législateur, mais il le force à donner des lois. 

Montesquieu, « L’esprit des lois. »

 

Contrairement à votre situation britannique, il n'y a pas en Nouvelle Angleterre un seul chômeur, mendiant ou vagabond. Cela grâce à l'émission sans intérêt dans nos 13 colonies "de monnaie de papier (colonial script) ; ce qui permet de contrôler le pouvoir d'achat (en circulation) et n'engendre pas de dette publique. Voyez ce qui s’est passé par la suite, après cette déclaration !

Benjamin Franklin devant des membres du gouvernement anglais, 1750.

 

Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. 

Thomas Jefferson (troisième président des Etats-Unis)

 

Donnez- moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. 

Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)

 

Mais pourquoi n’arrive-t-on pas à passer de l'économie de marché à l'économie distributive ?

Depuis les premiers écrits de Jacques Duboin (Sous-Secrétaire d’Etat au Trésor) au début des années 30, aucun technicien de l'économie orthodoxe n'a pu démontrer que l'économie distributive ne pouvait être validée. Les médias, aux ordres du pouvoir financier, ne parlent jamais de l'économie distributive. Bien évidemment l'économie distributive n'a pas d'intérêt pratique immédiat pour tous ceux qui ont les structures du système en mains (économistes, financiers, fonctionnaires...). Ils ne voient pas la nécessité de changer les structures du système car pour eux, tout est pour le mieux dans le meilleur des Mondes ! L'organisation mondiale qui prône la poursuite de l'économie de marché intervient de façon discrète mais efficace pour permettre d'entretenir un conditionnement généralisé des populations à ce système économique. Dès 1891, Cecil Rhodes et Wickham Stead fondaient ce qui en 1909 s'appela la Round Table d'Alfred Milner, et qui débuta ses activités au siècle dernier en Angleterre. Cette organisation a été reprise en mains durant la guerre 1939/45 par les États-Unis et regroupe les responsables économiques, financiers et politiques de la planète entière. La manifestation discrète de leur existence surgit dans ce concept de "société nouvelle", basée sur l'efficacité, l'intérêt personnel, la libération de l'individu et la mondialisation de l'économie. Cette organisation mondiale est représentée par de multiples organismes connus : Trilatérale (dont certains hommes politiques français des deux bords sont membres) groupe de Bildelberg, organismes de jumelage de toute nature, etc., dont les concepts sont diffusés par les médias. Cette organisation mondiale est faite de cercles concentriques disposés autour d'un "brain trust" central qui est composé de peu de personnes, à la fois introduites dans les instances les plus hautes du monde politique des États-Unis et qui ont de l'influence sur les moyens de production les plus puissants.

La deuxième raison c'est la volonté de stabilité, la peur du changement. L'économie de marché n'est plus la panacée, mais avant de changer pour l'économie distributive, ne pourrions-nous pas essayer d'améliorer le système existant ! Bien sûr, la résistance au changement est le principal obstacle à l'instauration d'un nouveau système économique.

Une autre raison tout aussi importante, c'est la mentalité façonnée par des siècles de rareté, liée au travail nécessaire pour produire. Cette lutte qui fut nécessaire pour combattre la rareté, particulière aux civilisations européennes, a forgé une idée collective : l'obligation de travail. Pour avoir plus, il faut travailler plus, pour produire plus... et évidemment : tout travail mérite salaire mais pas d'argent pour celui qui ne travaille pas ! Malgré l'émergence d'une société où les machines permettent de produire et d'obtenir une production d'abondance, c'est la mentalité des époques de rareté qui persiste. Dans toutes les manifestations pour les défenses catégorielles, on lit sur les banderoles : un emploi ! Du travail ! Pas de licenciement ! Etc. C'est toujours le travail que l'on réclame et ce travail au 21e siècle, grâce à l'automatisation et à l'informatique sera toujours de plus en plus rare - voir à ce sujet la fin du travail de Jeremy Rifkin.

À toutes ces raisons s'ajoute que les élus n'ont d'opinions économiques qu'à travers les dires des experts qui ne sont que les clercs des milieux financiers. D'autre part, les élus ne pensent et ne décident qu'à court terme selon les blocages journaliers qui surgissent ici où là sur les routes ou ailleurs... en outre la finance les tient par l'argent nécessaire pour accéder au pouvoir politique.

Exemple historique d'une réappropriation de la capacité de battre monnaie par les citoyens.

Une monnaie secondaire dont la valeur est amputée de 1% par mois. La rotation d'argent s'accélère et relance la consommation, chacun voulant éviter de perdre en fin de mois le 1% de dévalorisation. En 1931, à Schwanenkirchen en Autriche, le maire Habecker créa la Wara qui remplacera avec succès la monnaie légale. La seconde expérience se fit en 1932 et 1933 à Worgl, toujours en Autriche, par le maire Michael Unterguggenberger. Le chômage disparut, de grands travaux furent réalisés. Ça marchait trop bien. Ces expériences commencèrent à faire tache d'huile dans les environs et furent rapidement interdites par le chancelier Brunig sous l'instigation de la Reichsbank en septembre 1933. Il était reproché à ces expériences, non pas le système financier dont le fonctionnement fut l'objet de contrôles sévères par les services de l'État (ils ne trouvèrent ailleurs aucune irrégularité), mais le fait d'avoir créé une monnaie et donc d'avoir usurpé le privilège de la banque centrale... les monnaies secondaires disparurent et la banque centrale d'Autriche poussa un profond soupir de soulagement. Le chômage qui avait disparu, reprit avec son cortège de misère et de détresse et quelques années plus tard c'était l'Anschluss...

La même expérience eut lieu en France à Lignières dans le Berry par Georges Lardeau et PierreTournade. Elle fut aussitôt arrêtée pour la même raison qu'en Autriche. On peut consulter à ce sujet le reportage de Claude Bourdet dans l'llustration du 09/09/1933 et dans le numéro 488 de Science et Vie de mai 1958.

Conclusion

La capacité de battre monnaie ne peut appartenir qu'au pouvoir politique démocratiquement élu par l'ensemble des citoyens. Les systèmes d'échanges locaux (SEL) sont une réappropriation de la capacité à garantir l'échange sur un territoire par les citoyens. L'éclosion des SELS est bénéfique pour le développement de l'économie et des liens sociaux locaux.

L'économie, par définition, est bien l’art de répartir le plus égalitairement possible la production ; il va de soi, que chacun contribue à cette production suivant ses capacités, et la part de travail que n’assurera aucune machine.  La conception des robots par exemple, mais aussi et tout aussi important les services que nous devons rendre à nos vieux travailleurs, à nos handicapés (ils sont près de 12.000.000 en France), et toute aide rendue, pour l’instant, par des associations animées par des bénévoles. 

Nous avons inventé l’argent -- symbole d'échanges - parce qu'il les simplifie et surtout parce que l'homme considère qu'il a besoin d'un symbole qui représente son mérite, une valeur qui lui garantit sa survie.

L’intérêt, l’exploitation doivent être compris comme néfastes au principe de redistribution. Ne point rétribuer justement tout travailleur handicapera, peu ou prou, le commerce, les échanges puisque diminuer le salaire équivaut à diminuer les ventes, la répartition des biens. La suspicion qui pourrait naître d’une société distributrice (individu ne remplissant pas son rôle dans son milieu professionnel) ne pourrait durer longtemps, puisque chacun étant directement responsable dans son secteur, de la valeur globale des produits cultivés, élevés, transformés, les voisins ou collaborateurs auraient tôt fait d’y remettre, courtoisement, bon ordre. Il est plus que temps qu'un vrai pouvoir politique démocratique récupère la création monétaire. Un compte alimenté chaque mois par l'état pour chaque citoyen du berceau au tombeau. Nous participons tous à la création de richesses utiles à tous. En contrepartie, le rôle de l’Etat est d’assurer le partage de ces richesses tout en assurant une quote-part, réservée aux échanges internationaux, qui indirectement assureront la création d’une enveloppe financière utile pour les grands travaux futurs. Chasser l’intérêt, en constituant une importante cagnotte pour prévenir toute surprise.

PS – Texte à l’origine écrit par Marc Jutier. Largement augmenté, retouché. Il ne reste que des réflexions, constatations, idées nouvelles permettant de mieux comprendre l’économie. Saisir que cette science humaine devrait pouvoir subir les transformations nécessaires à l’amélioration de la condition humaine.

 

Académie de Défense des Etres humains.

 

Le renard symbolise l'extrême attention du citoyen face aux agissements des banquiers et économistes qui tentent de privilégier les règles de cette science en leur faveur.



21/04/2017
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