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Un pionnier de l'Agriculture biologique : Sir Howard

Sir Albert Howard (1873-1947)

Botaniste britannique, sir Albert Howard a travaillé pendant 25 ans sur les questions agricoles en Inde. Il a notamment dirigé l’Institute of Plant Industry à Indore. Considéré comme le père de l’agriculture biologique moderne, il a fortement inspiré Lady Eve Balfour ainsi que le mouvement d’agriculture biologique américain. Convaincu qu’un bon humus renforce la fertilité du sol et par conséquent garantit la santé des plantes, du bétail et du genre humain, Howard concentre ses travaux sur le développement d’un compost idéal. Inspiré par la philosophie indienne, il élabore sa « grande loi du retour », qui édicte la nécessité d’un retour de tous les déchets d’origine biologique à la nature, étape indispensable pour clore le « cycle de la vie ». À partir des années trente, sir Albert Howard devient le principal opposant aux engrais chimiques. Il affirme : « Le long empoisonnement de la vie du sol par des engrais artificiels est l’une des pires calamités qui aient pu arriver à l’agriculture et à l’humanité. » Dans son ouvrage principal, Un testament agricole, il exprime une critique de la société imprégnée d’une nostalgie réactionnaire d’un monde révolu. Il consacre ainsi un chapitre entier à « l’intrusion de la science », conséquence de la révolution industrielle et de l’introduction des machines à vapeur. Pour lui, « une population rurale heureuse et satisfaite est le pilier le plus important pour la protection de notre patrie dans l’avenir ». Or, ajoute-t-il, la recherche agronomique, à la fin du XIXe siècle, a « été conçue pour faire du paysan un bandit plus habile, plutôt qu’un producteur de meilleurs aliments ».

 


04/05/2017
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Trilogie - Asservissement - Appauvrissement - Empoisonnement

Toute famille politique française est liée, implicitement, tacitement à une oligarchie régnante, à des forces ne reconnaissant que leurs intérêts vénaux, bafouant l’état de droit, ignorant que la loi est l’expression de la volonté générale, refusant aux citoyens le recours aux Référendums, ultime rempart contre la tyrannie.

En confiant aux candidats à la Présidence, affiliés aux Partis, soit leurs parrainages, soit leur bulletin de vote, lors de l’élection Présidentielle 2017, tout Maire, tout citoyen s’expose inévitablement aux trois corollaires suivant, dûment exposés :

L’asservissement – L’appauvrissement – L’empoisonnement

Le mouvement « Rebâtir la France », l’a bien démontré dans ses documents remis aux Maires de France et aux citoyens.

  1. Asservissement : La loi NOTRE, le refus du recours aux référendums populaires, la désinformation ambiante, les mensonges réitérés des médias aux mains de l’oligarchie régnante, nous soumettent, pieds et poings liés aux intérêts de la classe dirigeante. Désinformés, ignorants nous subissons.
  2. Appauvrissement : En ne réformant pas le système fiscal rétrograde qui handicape toutes nos entreprises, petites et moyennes, concurrencées par leurs consœurs européennes, elles finiront par disparaître. En privilégiant les Banques, leur attribuant le pouvoir régalien de l’Etat d’émettre la monnaie, ceci sans consultation populaire, en n’adaptant pas l’économie à l’évolution rapide de nos modes de vie, nous aboutissons forcément à des déséquilibres profonds dans le partage juste et rationnel des richesses du pays. Le résultat : de plus en plus de pauvres et d’immenses fortunes pour un nombre restreint de privilégiés.
  3. Empoisonnement : Les faits sont patents. Les erreurs conjuguées en agronomie, voulues ou non, aboutissent aux déséquilibres des sols, à la perte des défenses immunitaires des plantes, des animaux et des humains avec l’introduction de produits phytosanitaires extrêmement toxiques pour tout être vivant. Malgré certains progrès en médecine, l’emprise de cartels puissants prive nos étudiants en médecine d’un savoir et des informations scientifiques dont jouissaient nos anciens médecins. Une main de fer impose des produits médicamenteux de synthèse qui ne peuvent, en aucune manière, restituer la santé, sinon prolonger les souffrances des patients. La plupart des maladies ayant leurs origines dans le non-respect de l’hygiène, l’emploi de produits chimiques consécutifs aux erreurs agronomiques, l’utilisation des métaux lourds en dentisterie, l’emploi de ces derniers dans les divers emballages et produits de beauté. Ces tyrans contraignant les professionnels de santé à suivre scrupuleusement les indications et médicaments, concoctés, fabriqués par les laboratoires, sous peine de sanctions très lourdes.

 


04/05/2017
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Maires de France (mémento) L'agriculture 3 -

Maires de France (mémento) L’agriculture – 3 –

 

Savoir et pouvoir. L’agriculture durable et l’agriculture conventionnelle.

 L’agriculture durable tiré du livre d’André Pochon « Les sillons de la colère » Edts La découverte

Tirés des enseignements du biologiste Jean Boucher † et de l’auteur du document.

 

Les fondamentaux en agriculture biologique et agriculture durable

Selon A. Pochon, un sol pauvre en calcium, phosphore, magnésium, potassium, éléments majeurs de la composition minérale des plantes produit peu ; les cultures végètent et les plantes caractéristiques de ces sols y prolifèrent.

Jean Boucher considère que du double équilibre suivant, découle la santé des sols, des plantes, de l’homme.

1 – Equilibre  organique - Restitution au sol des déchets animaux et végétaux par un compostage de paille et de déjections animales dans un rapport selon Lord Howard de C/N = 33.- Condition absolue de matière carbonée (paille) par rapport à l’azote (déjections) de réussite de l’assainissement-dynamisation de la matière organique par le compostage.

2 – Equilibre minéral -  Fondé par les travaux de Delbet sur le rôle protecteur et curatif du magnésium (1915). Le pharmacien Robinet constate que les sols pauvres en magnésie (Nord, Bassin Parisien) ont les plus fortes densités de cancers.  

Le rapport Magnésium/Potassium doit être de 500/200 et non 140/200 rapport de l’agronomie conventionnelle.

  • Potassium dominant : (Agro conventionnelle) - 200K2O/140MgO > Energie destructrice – Antagoniste du magnésium protecteur – Baisse de résistivité – Hydrophobie (aridité) – Aggravation de la sensibilité aux parasites.
  • Magnésium dominant : (Agro bio) 500/200 - Vitalité – Densité – Tonus – Charge énergétique – Affinité eau.

Suivant Jean Boucher ingénieur et biologiste le magnésium est l’élément protecteur, clé de voûte du monde vivant. Il est l’activateur d’innombrables enzymes et biocatalyseurs (chlorophylle). Régulateur indispensable du métabolisme des autres cations : le fixateur du calcium osseux, l’éliminateur du calcium pathologique des viscères et articulations. Enfin, il est le régulateur du potassium sanguin dont dépend l’activité cardio-vasculaire.

La ration quotidienne de l’homme est, aujourd’hui, inférieure à 300 mg. Pour entretenir la santé elle devrait être de l’ordre de 600 à 900 mg. Quantité possible dans une alimentation de haute qualité biologique. Trop de problèmes cardiaques pour ne point prendre au sérieux les avertissements de Jean Boucher.

 Des plantes déficientes en phosphore montrent un retard de croissance (réduction de la croissance des cellules et des feuilles, de la respiration et de la photosynthèse. Utiliser le Kulmaphos, super-phosphate sans plâtre. Le broyat d’ossements devrait convenir car l’homogénéisation s’effectue avec l’équilibre C/N.

André Pochon, célèbre agriculteur par ses livres, et ses 6 points clés de l’agriculture durable :

  • Equilibre des écosystèmes, sol, plantes et animaux,
  • Bonne rotation des cultures (assolement) sur l’exploitation agricole (lutte contre les mauvaises herbes et les maladies, telle la pyrale du maïs),
  • Plantes adaptées au sol et au climat,
  • Utilisation de fumier (composté de préférence) proscrire le lisier trop déséquilibré entraînant bon nombre de problèmes, listéria par exemple.
  • Utilisation de l’herbe comme alimentation de base des herbivores. (moins bien coûteux que Colza importé).
  • Priorité donnée aux investissements productifs (semences et animaux sélectionnés permettant d’améliorer la production.

Autant A. Pochon, que Jean Boucher que les Professeurs Delbet et Vincent et de nombreux autres, Joseph Favier et Vilain, savent pertinemment d’où proviennent la listéria, la salmonellose pour ne citer qu’elles. Ils ont bien montré que l’absence de germe de blé dans la farine diminuaient notablement les défenses immunitaires du corps, que les divers traitements phytosanitaires étaient la source de nombreux cancers et maladies diverses facilement évitables, que ces ajouts étaient loin d’être nécessaire, voire inutile si la composition des sols était parfaitement équilibrée d’une façon naturelle. [1]

Savons-nous par exemple que la maladie de la vache folle venait de produits organochlorés, produits qui projetés sur les céréales, détruisent le système nerveux des charançons ? L’ingénieur agronome Anglais, Mark Purdey a payé de sa vie cette découverte, après études approfondies. Pourquoi un tel silence : Parce que l’on ne voulait pas porter tort aux industriels de l’agro-alimentaire. Les maladies des plantes ne sont que les conséquences de nos ignorances, ou de la désinformation, en tout cas des déséquilibres organiques ou minéraux. Plantes, animaux et humains savent fort bien se défendre de toute agression si leurs défenses immunitaires sont performantes.

 

[1] Ce document a été élaboré par des membres du Mvt Rebâtir la France afin de concourir à redonner à l’agriculture ses lettres de noblesse, son efficacité, sa rentabilité et son pouvoir de restituer l’équilibre physiologique des sols, plantes, animaux et humains. Le document sur les mesures politiques en agriculture, élaborées par le Gal Tauzin, ne figure pas dans ce document.

 


04/05/2017
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Maires de France (mémento) La Santé – 4 –

 

Savoir et pouvoir : Avertir ses administrés sur les conséquences d’une désinformation générale, ou d’une erreur involontaire ou pas des pouvoirs publics, ou de certains lobbys pouvant mettre en péril la santé de la population.

Avertissement aux Ediles : Bien que non responsable directement de la santé des habitants de la ville qu’ils dirigent, il nous semble cohérent, de bon aloi, de leur communiquer les informations que nous détenons depuis fort longtemps. Nous profitons de l’élection présidentielle pour leur en faire part.

 

Pose du Problème : Depuis fort longtemps, principalement aux alentours de 1963, après le départ du général de Gaulle— (dans certains domaines cette atteinte aux droits de l’homme existait déjà) — la désinformation induite vraisemblablement par divers lobbys relayés par les médias s’introduit dans le contexte général. Dans le même temps pour pallier à ces actions déloyales, punissables, des centaines d’avertissements furent décochés par de nombreux scientifiques de haut rang : biologistes, professeurs de médecine, ingénieurs agronomes, etc. Ces propos d’alerte furent tus ou bloqués, dispensant les citoyens d’informations salutaires, mettant en danger la santé d’eux-mêmes et de leur progéniture.

Mise en évidence succincte de cette accusation grave que nous portons :

  • A partir de 1940 les vaccinations devinrent obligatoires. Or, plusieurs dizaines de médecins, biologistes, députés notamment, s’indignèrent sur cette obligation, preuves scientifiques à l’appui. A mesure que le temps s’écoulait le nombre de preuves, de protestataires augmenta. Les livres fleurirent dénonçant les hérésies de cette nouvelle « religion », écrits par des médecins, Professeurs de diverses disciplines, de journalistes. Etonnamment, il ne nous semble pas qu’un seul fut écrit en faveur des vaccins. Pasteur, illustre savant, fut cloué au pilori par les Professeurs Béchamp, Tissot, Louis-Claude Vincent et bien d’autres   jusqu’à son neveu qui dénoncèrent ces actes vaccinaux dont les conséquences sur les enfants et des dizaines de paysans Russes, tués par le vaccin, pouvaient lui valoir la Cour d’Assise. Philippe Decourt, membre de l’Académie Internationale d’Histoire de la médecine dans son livre « Les vérités indésirables, comment on falsifie l’histoire : le cas Pasteur  » , puis « Pour en finir avec Pasteur - Un siècle de mystification scientifique » Collection Résurgence du Dr Eric Ancelet, ces deux personnages traitent de ce sujet et leurs conclusions se rejoignent : Pasteur est un imposteur, un simple chimiste ayant ralenti, stoppé les progrès de la médecine (Jules Tissot). Les interventions de certains députés à la Chambre furent balayées, oubliées. Le jour vint où l’on s’aperçut que les vaccinations entraînaient de graves maladies neurologiques dont l’hyperactivité, l’autisme, cancers et autres (Dr Mercola notamment, sur internet).
  • En agronomie, des chercheurs dans ce domaine, des pédologues, des vétérinaires, ingénieurs agronomes, de simples agriculteurs constatèrent que les règles agronomiques enseignées avaient été modifiées, entraînant les déséquilibres des sols et toutes les maladies afférentes à cet état. Ces erreurs ne tardèrent pas à se répercuter sur les animaux et les hommes (INRA et leurs agronomes en cause).

Ils se rendirent compte que ces manquements aux fondamentaux — bien mis en exergue par Lord Howard, le biologiste Jean Boucher entre autres — entraînaient une consommation de produits « phytosanitaires » déraisonnable et qui de plus empoisonnaient les terres, les nappes phréatiques, jusqu’à l’air avec retombées de ces produis au gré des vents. La coupe débordait, les plus avertis alarmaient les pouvoirs publics, la presse, sans succès.

Quant à la maladie de la vache folle, d'après une longue étude sur ce problème, l'ingénieur agronome anglais Purdey, a démontré que des produits organochlorés déversés sur des céréales pour détruire le système nerveux des charançons, finissaient par provoquer l'encéphalopathie spongiforme bovine. Voir sur internet : Purdey et maladie vache folle. Cette étude, après publication, lui a couté très cher.

 

Conséquences sur l’humain : Les problèmes cardiaques, les maladies neurologiques, les usures prématurées du squelette, les cancers proliféraient sans que ces maux alertent la population. Rien de plus normal, puisqu’on leur disait

que l’on vivait plus vieux, que la médecine progressait à pas de géants !

De qui se moquait-on ?

Maires, si vous avez le sens de la curiosité et du devoir accompli, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Un Edile informé, vaut bien deux députés désinformés ou consentants, non ? Afin de vous respecter nous n’avons que survolé le problème. Votre réflexion extrapolera. Avertissez vos concitoyens.  Merci pour votre attention.

 


04/05/2017
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L'Economie, une science évolutive, en faveur de tout citoyen.

La monnaie, un moyen de motivation et de partage,

L’apanage de tout citoyen sans exclusion.

Au diapason les cartels bancaires !

L'iniquité, la pauvreté, la corruption et la dévastation de l'environnement naturel et social ont pour origine une soif inextinguible de pouvoir et de profits, par l’intermédiaire d’une particularité indispensable au commerce, soigneusement camouflée par le cartel bancaire : la création monétaire.

La plupart des gens s'imagine que notre monnaie est créée par le gouvernement. Ce n'est plus le cas. Certes, l'État imprime une infime fraction de cette monnaie. Cela dit, les banques, par les prêts, sont les créateurs, de fait, des 9/10 de la masse monétaire en circulation. Notre monnaie nous est prêtée par les banques privées.

Une élite bancaire internationale détient le pouvoir suprême de création monétaire. Cela lui donne le contrôle - au moyen de l'argent-crédit - des destinées des entreprises, des firmes, des particuliers et des nations.

L'avènement massif de la productivité, vers 1930, sous les lois de capitalisation de l’argent et loi du marché, juxtaposées aux contraintes d’une concurrence commerciale sans concession entre producteurs (alimentation, biens, services) poussèrent les employeurs à supprimer l’élément humain dans les processus de production. Ces règles sauvages, barbares, ont abouti au chômage de masse, au transfert de son coût vers les budgets publics, privatisation des entreprises publiques encore financièrement rentables. En point d’orgue, toujours dans un souci de profits majeurs (ne pouvant être réalisés ailleurs), grâce à la productique, se développa, s’incruste l’industrie de l’armement.

Produire à tout prix, vendre tous azimuts, réaliser des bénéfices, presser au rendement même dans les services, il n’y a plus de répit. Les désordres sont de tous ordres : écologiques, psychologiques, économiques, financiers et culturels. Le Monde tourne en bourrique, chacun sent que cela ne peut durer !

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La capacité de battre monnaie sur un territoire, et donc la création de la confiance dans l'échange marchand, est le premier devoir de tout gouvernement souverain. Pourquoi le gouvernement devrait-il payer de l'intérêt à un système bancaire privé pour l'usage de sa propre monnaie, contrepartie logique de la production nationale, mais aussi pourquoi emprunterait-il alors qu’impôts et taxes lui parviennent régulièrement ?

 L'objectif des banques privées n'est pas du tout d'émettre l'argent selon les besoins de la population, mais de faire plus de profits, et d'amener gouvernements, entreprises et individus à s'endetter ; l’argent ne circulant, mal d’ailleurs, que sous forme de crédits tout azimut. Il exista d’autres systèmes économiques européens, qui mirent en exergue les traites de travail, officiellement instituées, supplantant tous les autres effets de commerce et circulaient comme une véritable monnaie. Ces traites étaient considérées comme suffisamment gagées par les commandes qui, en constituaient la contrepartie et qui n’étaient confiées qu’à des entreprises capables de les mener à bonne fin. bien moins onéreuses que les prêts qui existent actuellement. (Pourquoi la pauvreté … quand les produits abondent – Gaston Puel - Expert-comptable aux Editions Tiers-Monde, page 220 à 223).

Cette escroquerie monumentale du cartel bancaire international doit cesser. Saint-Louis, roi de France, disait :" Le premier devoir d'un roi est de frapper l'argent lorsqu'il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets". L'argent "scriptural" ou " électronique" est une excellente création. Il ne s'agit pas de les remettre en cause. Le droit régalien de l’Etat doit être récupéré. La monnaie naît sous la férule d'un organisme national, en équivalence à la valeur de l’ensemble des productions nationales, puis répartie de la plus juste des façons. Il y aura, certes, quelques disparités dans les salaires, mais jamais autant de disproportions !

Un chef d’entreprise mangerait-il dix, vingt fois plus que son plus modeste ouvrier ?

 

L'argent fut créée au départ pour faciliter les échanges commerciaux de biens et de services. Il développe aujourd'hui des effets pervers et les banquiers ont inventé l’intérêt. Or, que créent-t-ils ces damnés profiteurs ? Du coquillage à la monnaie électronique en passant par la pièce d'or, le symbole d'échange est fonction uniquement de la confiance que nous voulons bien lui accorder. Ils n’étaient, ne sont que l’équivalent de produits cultivés, élevés, transformés par la nation dans son ensemble.

La monnaie unique européenne est l'appropriation de l'émission du symbole d'échange par une caste de technocrates qui prétend détenir la vérité sur "les lois économiques". Ces lois économiques qui ne sont que la mise en forme de la vision politique des marchands. La monnaie unique européenne ne va qu'asseoir davantage la dictature des transnationales. Rappelons-nous que l’argent n’est point réparti sur l’ensemble des citoyens. Il ne circule, en très grande partie, que sous forme de prêts ! Le prêt remboursé, cette somme disparaît de la circulation monétaire, aggravant cette dernière. Le banquier engrange les intérêts !

La monnaie est le véhicule des échanges entre les hommes, elle est le moyen de paiement dont dispose la population d'un pays. L'État qui la créée lui confère cours légal et pouvoir libératoire, ce qui signifie que nous sommes obligés d'accepter la monnaie nationale en règlement d'une dette. Tant que l’émission monétaire annuelle correspond à la valeur des biens produits, cherchez l’inflation, la déflation, les crises dues aux lourds intérêts des emprunts bancaires ?

 

Quelques citations pouvant donner à réfléchir :

Comme celui qui a l'argent est toujours le maître de l'autre, le traitant se rend des­po­tique sur le prince même : il n'est pas législateur, mais il le force à donner des lois. 

Montesquieu, « L’esprit des lois. »

 

Contrairement à votre situation britannique, il n'y a pas en Nouvelle Angleterre un seul chômeur, mendiant ou vagabond. Cela grâce à l'émission sans intérêt dans nos 13 colonies "de monnaie de papier (colonial script) ; ce qui permet de contrôler le pouvoir d'achat (en circulation) et n'engendre pas de dette publique. Voyez ce qui s’est passé par la suite, après cette déclaration !

Benjamin Franklin devant des membres du gouvernement anglais, 1750.

 

Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. 

Thomas Jefferson (troisième président des Etats-Unis)

 

Donnez- moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. 

Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)

 

Mais pourquoi n’arrive-t-on pas à passer de l'économie de marché à l'économie distributive ?

Depuis les premiers écrits de Jacques Duboin (Sous-Secrétaire d’Etat au Trésor) au début des années 30, aucun technicien de l'économie orthodoxe n'a pu démontrer que l'économie distributive ne pouvait être validée. Les médias, aux ordres du pouvoir financier, ne parlent jamais de l'économie distributive. Bien évidemment l'économie distributive n'a pas d'intérêt pratique immédiat pour tous ceux qui ont les structures du système en mains (économistes, financiers, fonctionnaires...). Ils ne voient pas la nécessité de changer les structures du système car pour eux, tout est pour le mieux dans le meilleur des Mondes ! L'organisation mondiale qui prône la poursuite de l'économie de marché intervient de façon discrète mais efficace pour permettre d'entretenir un conditionnement généralisé des populations à ce système économique. Dès 1891, Cecil Rhodes et Wickham Stead fondaient ce qui en 1909 s'appela la Round Table d'Alfred Milner, et qui débuta ses activités au siècle dernier en Angleterre. Cette organisation a été reprise en mains durant la guerre 1939/45 par les États-Unis et regroupe les responsables économiques, financiers et politiques de la planète entière. La manifestation discrète de leur existence surgit dans ce concept de "société nouvelle", basée sur l'efficacité, l'intérêt personnel, la libération de l'individu et la mondialisation de l'économie. Cette organisation mondiale est représentée par de multiples organismes connus : Trilatérale (dont certains hommes politiques français des deux bords sont membres) groupe de Bildelberg, organismes de jumelage de toute nature, etc., dont les concepts sont diffusés par les médias. Cette organisation mondiale est faite de cercles concentriques disposés autour d'un "brain trust" central qui est composé de peu de personnes, à la fois introduites dans les instances les plus hautes du monde politique des États-Unis et qui ont de l'influence sur les moyens de production les plus puissants.

La deuxième raison c'est la volonté de stabilité, la peur du changement. L'économie de marché n'est plus la panacée, mais avant de changer pour l'économie distributive, ne pourrions-nous pas essayer d'améliorer le système existant ! Bien sûr, la résistance au changement est le principal obstacle à l'instauration d'un nouveau système économique.

Une autre raison tout aussi importante, c'est la mentalité façonnée par des siècles de rareté, liée au travail nécessaire pour produire. Cette lutte qui fut nécessaire pour combattre la rareté, particulière aux civilisations européennes, a forgé une idée collective : l'obligation de travail. Pour avoir plus, il faut travailler plus, pour produire plus... et évidemment : tout travail mérite salaire mais pas d'argent pour celui qui ne travaille pas ! Malgré l'émergence d'une société où les machines permettent de produire et d'obtenir une production d'abondance, c'est la mentalité des époques de rareté qui persiste. Dans toutes les manifestations pour les défenses catégorielles, on lit sur les banderoles : un emploi ! Du travail ! Pas de licenciement ! Etc. C'est toujours le travail que l'on réclame et ce travail au 21e siècle, grâce à l'automatisation et à l'informatique sera toujours de plus en plus rare - voir à ce sujet la fin du travail de Jeremy Rifkin.

À toutes ces raisons s'ajoute que les élus n'ont d'opinions économiques qu'à travers les dires des experts qui ne sont que les clercs des milieux financiers. D'autre part, les élus ne pensent et ne décident qu'à court terme selon les blocages journaliers qui surgissent ici où là sur les routes ou ailleurs... en outre la finance les tient par l'argent nécessaire pour accéder au pouvoir politique.

Exemple historique d'une réappropriation de la capacité de battre monnaie par les citoyens.

Une monnaie secondaire dont la valeur est amputée de 1% par mois. La rotation d'argent s'accélère et relance la consommation, chacun voulant éviter de perdre en fin de mois le 1% de dévalorisation. En 1931, à Schwanenkirchen en Autriche, le maire Habecker créa la Wara qui remplacera avec succès la monnaie légale. La seconde expérience se fit en 1932 et 1933 à Worgl, toujours en Autriche, par le maire Michael Unterguggenberger. Le chômage disparut, de grands travaux furent réalisés. Ça marchait trop bien. Ces expériences commencèrent à faire tache d'huile dans les environs et furent rapidement interdites par le chancelier Brunig sous l'instigation de la Reichsbank en septembre 1933. Il était reproché à ces expériences, non pas le système financier dont le fonctionnement fut l'objet de contrôles sévères par les services de l'État (ils ne trouvèrent ailleurs aucune irrégularité), mais le fait d'avoir créé une monnaie et donc d'avoir usurpé le privilège de la banque centrale... les monnaies secondaires disparurent et la banque centrale d'Autriche poussa un profond soupir de soulagement. Le chômage qui avait disparu, reprit avec son cortège de misère et de détresse et quelques années plus tard c'était l'Anschluss...

La même expérience eut lieu en France à Lignières dans le Berry par Georges Lardeau et PierreTournade. Elle fut aussitôt arrêtée pour la même raison qu'en Autriche. On peut consulter à ce sujet le reportage de Claude Bourdet dans l'llustration du 09/09/1933 et dans le numéro 488 de Science et Vie de mai 1958.

Conclusion

La capacité de battre monnaie ne peut appartenir qu'au pouvoir politique démocratiquement élu par l'ensemble des citoyens. Les systèmes d'échanges locaux (SEL) sont une réappropriation de la capacité à garantir l'échange sur un territoire par les citoyens. L'éclosion des SELS est bénéfique pour le développement de l'économie et des liens sociaux locaux.

L'économie, par définition, est bien l’art de répartir le plus égalitairement possible la production ; il va de soi, que chacun contribue à cette production suivant ses capacités, et la part de travail que n’assurera aucune machine.  La conception des robots par exemple, mais aussi et tout aussi important les services que nous devons rendre à nos vieux travailleurs, à nos handicapés (ils sont près de 12.000.000 en France), et toute aide rendue, pour l’instant, par des associations animées par des bénévoles. 

Nous avons inventé l’argent -- symbole d'échanges - parce qu'il les simplifie et surtout parce que l'homme considère qu'il a besoin d'un symbole qui représente son mérite, une valeur qui lui garantit sa survie.

L’intérêt, l’exploitation doivent être compris comme néfastes au principe de redistribution. Ne point rétribuer justement tout travailleur handicapera, peu ou prou, le commerce, les échanges puisque diminuer le salaire équivaut à diminuer les ventes, la répartition des biens. La suspicion qui pourrait naître d’une société distributrice (individu ne remplissant pas son rôle dans son milieu professionnel) ne pourrait durer longtemps, puisque chacun étant directement responsable dans son secteur, de la valeur globale des produits cultivés, élevés, transformés, les voisins ou collaborateurs auraient tôt fait d’y remettre, courtoisement, bon ordre. Il est plus que temps qu'un vrai pouvoir politique démocratique récupère la création monétaire. Un compte alimenté chaque mois par l'état pour chaque citoyen du berceau au tombeau. Nous participons tous à la création de richesses utiles à tous. En contrepartie, le rôle de l’Etat est d’assurer le partage de ces richesses tout en assurant une quote-part, réservée aux échanges internationaux, qui indirectement assureront la création d’une enveloppe financière utile pour les grands travaux futurs. Chasser l’intérêt, en constituant une importante cagnotte pour prévenir toute surprise.

PS – Texte à l’origine écrit par Marc Jutier. Largement augmenté, retouché. Il ne reste que des réflexions, constatations, idées nouvelles permettant de mieux comprendre l’économie. Saisir que cette science humaine devrait pouvoir subir les transformations nécessaires à l’amélioration de la condition humaine.

 

Académie de Défense des Etres humains.

 

Le renard symbolise l'extrême attention du citoyen face aux agissements des banquiers et économistes qui tentent de privilégier les règles de cette science en leur faveur.


21/04/2017
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